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Paris, France, 14/05/2009 – Avec 250 projets nucléaires en cours au niveau mondial, les fabricants de composants et de matériels collaborent afin de satisfaire la demande mondiale accrue ; alors que divers services publics et entreprises d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction (Engineering, Procurement and Construction, EPC) travaillent étroitement afin de partager les coûts d’investissement et de réduire au maximum tout retard potentiel. Etant donné l’intérêt accru pour l’industrie nucléaire, les opportunités créatrices d’alliances tout au long de la chaîne de valeur du nucléaire se font plus nombreuses.
« Le climat économique actuel a rendu plus complexe la question du financement pour tout le monde, mais les grandes organisations, tels que les services publics majeurs, ont de bien meilleures chances de voir leurs projets financés. L’énergie nucléaire, qui est considérée comme l’un des meilleurs investissements à long terme grâce à un important soutien gouvernemental, est particulièrement bien positionnée dans le contexte de ralentissement économique actuel. Et il n’y aurait eu jusqu’ici qu’un seul projet nucléaire annulé dans le monde pour cause de crise financière, » déclare Maciej Jeziorski, analyste chez Frost & Sullivan.
En conséquence, tous les partenariats à venir se font en raison des coûts importants que représente l’investissement de capital pour chaque centrale. De plus, il existe peu d’entreprises avec les qualifications et l’expérience nécessaires. Les exemples les plus représentatifs de cette tendance incluent des partenariats entre Siemens et Rosatom, EDF et Enel, Ensa et GE-Hitachi Nuclear Energy, BHEL et Sheffield Forgemasters, Kazatomprom et le groupe China Guangdong Nuclear Power ainsi que la collaboration de GDF-Suez avec Iberdrola et Scottish and Southern Energy.
De plus, pour répondre aux besoins de ce marché en plein essor, beaucoup de fabricants de matériel ont déjà commencé à investir dans de nouvelles capacités de production, en construisant de nouvelles usines, en augmentant la capacité des infrastructures existantes ou en achetant de nouvelles machines. Par exemple, en décembre 2008, Japan Steel Works, leader mondial des pièces forgées de grande taille, a annoncé le triplement de sa capacité de fabrication d’ici mi-2012.
Au début de l’année 2009, l’industrie nucléaire a été secouée par l’annonce faite par le géant allemand Siemens. En janvier 2009, la société basée à Munich a décidé de vendre sa participation de 34% dans le groupe Areva, et de signer un protocole d’accord pour la création d’une co-entreprise avec l’Agence fédérale russe de l’énergie atomique (Rosatom). Quelle que soit l’issue de la guerre des mots qui se joue entre les deux parties, cela aura des implications sérieuses à long terme, avec de nouveaux acteurs qui s’installeront à des places de choix dans le marché mondial de l’énergie nucléaire.
Néanmoins, les partenariats les plus récents au Royaume-Uni ouvriront la voie pour l’industrie nucléaire. Dans ce pays, le programme nucléaire en cours évalue les réacteurs nucléaires nouvelle génération II et III+ de plusieurs fabricants étrangers, la première centrale nouvelle génération étant prévue pour 2017-2020, et d’autres devant suivre dans des délais relativement rapprochés. Plus important encore, plusieurs entreprises signent des partenariats industriels tout en se préparant à de nouvelles livraisons de projets. Jusqu’ici, tous les grands groupes énergétiques tels que EDF, E.ON, RWE, Iberdrola et Electrabel ont annoncé leur volonté de poursuivre le plan nucléaire britannique en travaillant au sein de divers partenariats. Si ces partenariats, et ceux à venir, affichent des résultats positifs au Royaume-Uni, des groupes nucléaires similaires devraient être créés dans d’autres pays.
« Les principaux inconvénients d’une telle augmentation des projets nucléaires concernent la disponibilité des équipements lourds et les longs délais de livraison. La plus grande partie du matériel des centrales nouvelle génération vient de fournisseurs internationaux et de groupes liés au nucléaire ayant fonctionné à pleine capacité, » conclut Maciej Jeziorski.
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Congrès GIL Europe 2009
Frost & Sullivan a élargi son célèbre forum sur la croissance – connu sous l’acronyme anglais GIL (Growth, Innovation and Leadership) – à plusieurs villes du monde entier, y compris Londres. Pour la première fois en Europe, le congrès GIL Europe 2009 se tiendra les 19 et 20 mai prochain à Londres, au Sofitel Saint James. Le Congrès GIL est l’unique événement de l’industrie à soutenir les dirigeants dans leur quête d’une stratégie de croissance solide. Si vous souhaitez vous inscrire, obtenir le programme ou explorer les possibilités de sponsoriser l’événement, ou encore participer en tant que membre des médias, veuillez envoyer un email à Janique Morvan à l’adresse janique.morvan[.]frost.com. Des interviews individuelles avec des consultants seniors de Frost & Sullivan seront également organisées. Pour de plus amples informations, vous pouvez vous rendre sur le site frost.com/giluk.
A propos de Frost & Sullivan
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